Saint Du Jour -

[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

SAINT CASIMIR, PATRON DE LA LITUANIE

20190304_Wikimedia-Commons_Cattedrale-di-Vilnius-Lituania_1520-ca._CASIMIRO.jpgNé en 1458, fils du roi de Pologne, d’origine lituanienne, il renonce à la couronne de Hongrie par respect au Pape. Il refuse de se marier avec la fille de Frédéric III de Habsbourg, qui voulait seulement agrandir son royaume. Il meurt à 25ans, jamais vaincu par les séductions du pouvoir et du luxe.

BIENHEUREUX HUMBERT III DE SAVOIE

Grandi dans l’amour de la prière, la pénitence et le mépris de la mondanité, Humbert III aurait préféré une vie monacale plutôt que régner pendant 40 ans au XII siècle. S’étant allié avec le parti guelfe, il se dévoue beaucoup pour l’Abbaye de Hautecombe où il est enterré.

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SAINTE CUNÉGONDE, IMPÉRATRICE GERMANIQUE

Sainte Cunégonde

Sainte Cunégonde  (© BAV, Pal. lat. 665, f. 1r)

Originaire du Luxembourg, Cunégonde grandit dans une famille qui lui transmet la foi et lui enseigne les vertus chrétiennes que le jeune vit avec une ferveur particulière et qu’elle porte plus tard «en dot» au Duc de Bavière, futur empereur du Saint Empire Romain avec le nom d’Henri II, qu’elle épouse à l’âge de 20 ans.

Un saint mariage

Beaucoup de légendes circulent sur l’union de Cunégonde et d’Henri, comme celle d’une calomnie qui insinuait une trahison de la jeune femme au détriment du mari. La femme pria alors le Seigneur avec une telle intensité qu’Il lui concéda de gagner une épreuve exceptionnelle pour convaincre son époux de son innocence: marcher sur des charbons ardents. Selon une autre version, au contraire, les deux époux avaient fait un vœu réciproque de chasteté, si bien que leur mariage fut appelé «le mariage de saint Joseph».La réalité historique, au contraire, semble être que Cunégonde était stérile, mais malgré le droit germanique qui prévoyait cela comme cause de répudiation, son mari décida de ne pas en faire usage. Pour cela encore aujourd’hui Cunégonde et Henri sont considérés comme le couple saint qui illumina le Saint Empire Romain.

La promotion de la chrétienté

En 1002, à la mort de Otton III, le duc de Bavière devient empereur du Saint Empire Romain ave le nom d’Henri II. C’est seulement en 1004 qu’il réussit à se rendre à Rome ensemble avec son épouse pour recevoir la couronne des mains du pape Benoît VIII. Rentrés dans leur patrie les deux époux se déploient beaucoup pour la promotion de la chrétienté dans la région allemande de l’Axe: en 1007 ils font ériger la Cathédrale de Bamberg (où ils sont enterrés l’un à côté de l’autre) et en 1021 le monastère de Kaufungen, en action de grâce pour la guérison d’une grave maladie.

De la couronne au vêtement religieux

En 1024 Henri II meurt. Un an plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de la mort du mari, Cunégonde donne une relique de la Sainte Croix au monastère de Kaufungen et se dépouille en même temps de ses habits royaux pour revêtir l’habit religieux bénédictin et s’enfermer dans ce même monastère. Dès lors Cunégonde vit dans l’humilité en passant sa journée en prière et dans la lecture de la Bible, en faisant les travaux les plus humbles, en faisant la pénitence à travers le jeûne et en portant du réconfort aux sœurs malades. Elle s’éteint dans le couvent à une date non précisée, probablement en 1033, ou en 1039 selon d’autres sources.

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SAINTE ANGÈLE DE LA CROIX, FONDATRICE DE L’INSTITUT DES SŒURS DE LA COMPAGNIE DE LA CROIX

Née à Séville en 1846, elle choisit la vie religieuse après une vision: elle voit à coté de la Croix de Jésus une croix vide. C’est la sienne. En 1875 elle fonde les Sœurs de la Compagnie de la Croix, avec comme devise «Se faire pauvre avec le pauvre pour le conduire au Christ».

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SAINT AUBIN, ÉVÊQUE D’ANGERS

Moine et abbé, il est élu évêque en 529, par acclamation, malgré sa timidité. Un des promoteurs du troisième Concile d’Orléans, il renouvelle l’Eglise en luttant contre le laxisme des pasteurs. Défenseur des pauvres et des prisonniers, avec les fonds diocésains il libère les otages des pirates.

SAINT FÉLIX III, PAPE

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SAINT ROMAIN, ABBÉ

Ermite du V siècle, il gagne le massif du Jura en France avec la Bible et les outils de travail sur les épaules. Rejoint par son frère Lucipino, il crée ainsi à Condat la première communauté monastique. La tradition le présente entrain d’embrasser deux pauvres lépreux qui sont guéris.

SAINT HILAIRE, PAPE

20190228_Basilica di san Paolo fuori le mura_medaglioni papi_ILARIO.jpg

Il fut membre de la délégation pontificale au Concile d’Ephèse, où il œuvra pour la primauté du Siège de Rome. Comme Pape il s’occupa surtout des controverses avec les Eglises orientales. On lui doit l’embellissement de la basilique du Latran. Il est enterré à Saint Laurent au Verano.

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SAINT GABRIEL DE L’ADDOLORATA, PASSIONISTE ITALIEN

Saint Gabriel, au civil, François Possenti, naît le 1er mars 1838 à Assise, d’une famille aisée. 11 de 13 frères, il est appelé en famille Cecchino et déjà enfant il apprend à prier, comme le lui enseignent ses parents qui lui transmettent une foi solide. Le père Sante, fonctionnaire de l’état pontifical, après diverses charges, est nommé assesseur à Spolète où il transfère toute la famille. Peu de temps après meurt la maman: Cecchino a à peine quatre ans et ce sont surtout sa sœur Marie louise et la gouvernante qui prennent soin de lui. Il étudie chez les jésuites, où sa dévotion  mariale qui lui a été transmise par l’éducation religieuse reçue, grandit, et au collège, il médite sur la vie du Christ et le contraste entre les valeurs évangéliques et le monde.

De la vie mondaine à la vie religieuse

Adolescent il se fait remarquer comme jeune exubérant et fin, élégant et vivace. Il a un excellent rendement scolaire et fréquente volontiers la bonne société de Spolète. Il se sent aussi attiré et fasciné par la vie religieuse, mais il aime les divertissements, fréquente les salles de bal, les théâtres, et dévore les romans. Cependant les différents deuils familiaux le marquent profondément. En 1855, sa sœur Marie Louise est fauchée par le cholera. François est profondément éprouvé par cette perte et réfléchit sur l’inconsistance des joies humaines et pense à nouveau à la vie religieuse. Mais le père cherche à l’en dissuader. Il va bientôt se décider. Et c’est le 22 août 1856, dernier jour de l’octave de l’Assomption, lorsque qu’à travers les rues de Spolète se déroule la procession avec l’image de la Madone vénérée dans la cathédrale. François est dans la foule et au moment où l’icône passe devant lui, il perçoit clairement que la Vierge lui adresse ces paroles: « François, tu ne comprends pas encore que cette vie n’est pas faite pour toi? Suis ta vocation». Quinze jours après il quitte Spolète. Il a 18 ans. Il s’arrête à Lorette pour prier et parler avec la vierge Marie, et à Morravalle il demande à entrer chez les Passionistes.

Son indélébile mémoire aux pieds de Gran Sasso

A peine novice il choisit de se faire appeler Gabriel de l’Addolorata et c’est ainsi qu’il décrit à ses proches sa nouvelle vie dans la communauté religieuse. «La grande satisfaction et la joie que j’éprouve dans cette maison est presque inexprimable en comparaison des divertissements que j’avais dehors je n’échangerais pas un quart d’heure passé ici dans la prière devant la Madone contre un an ou tout le temps que vous voulez plein des spectacles et des passetemps de Spolète. Vraiment ma vie est pleine de joie». Le 22 septembre 1857 il prononce ses vœux et en juin 1858 il est transféré à Pieve Torina pour parfaire ses études de philosophie et commencer celles de théologie en vue du sacerdoce. Ici il multiplie les pratiques ascétiques, continue à cultiver sa dévotion pour Notre Dame des Sept Douleurs et se dévoue pour les pauvres. Le 10 juillet de l’année suivante il est envoyé au couvent de l’Immaculée Conception à Isola Gran Sasso pour se préparer à l’ordination. En mai 1861 Gabriel reçoit à Penne les ordres mineurs. Mais sa santé est chancelante: amaigri, fiévreux, avec des difficultés de respiration, toux et douleurs à la poitrine, on lui diagnostique la tuberculeuse. Il meurt le 27 février, à l’âge de 24 ans, en serrant sur son cœur l’image du Crucifix avec Notre Dame des Sept Douleurs.

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SAINT FAUSTINIEN, ÉVÊQUE DE BOLOGNE

La tradition fait de lui deuxième évêque de Bologne. Avec ses courageuses prédications il renforce et fait grandir la foi de l’Eglise malgré les persécutions déchaînées par l’empereur Dioclétien au début du IV siècle. Il exhorte les chrétiens à professer leur foi, au prix de leur vie.

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SAINT NESTOR, ÉVÊQUE DE MAGYDOS, EN PAMPHYLIE, MARTYR

Il défend, en les cachant les communautés chrétiennes en Pamphylie, l’actuelle Turquie, durant les persécutions de l’empereur Dèce. Mais lui il se fait arrêter chez lui voulant prier. Torturé, il refuse de sacrifier aux idoles. Il est crucifié, entouré d’une foule de fidèles en prière.

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SAINTS ÉVÈCE ET PIERRE, MARTYRS

Chrétien illustre de Nicomédie, il déchire publiquement l’Edit de Dioclétien qui ordonne la destruction des églises et des livres chrétiens. Arrêté et torturé, il est brûlé vif en 303 ensemble avec d’autres milliers de chrétiens martyrs ; parmi eux il ya aussi Pierre, membre du palais impérial.

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SAINT POLYCARPE, ÉVÊQUE DE SMYRNE ET MARTYR
Saint Polycarpe

Saint Polycarpe

 Il naît en 69-70 de parents chrétiens. Il apprend les enseignements du Christ des apôtres  et devient disciple de Jean. C’est son disciple Irénée, puis évêque de Lyon, qui le raconte ainsi que l’historien  Eusèbe de Césarée : « Polycarpe non seulement fut éduqué par les Apôtres  mais aussi   vécut avec nombreux de ceux  qui avaient vu le Seigneur ; mais il fut aussi  établi par les Apôtres en Asie comme évêque  de l’Eglise de Smyrne » (Adversus Haereses III, 3,4 ; Historia ecclesiastica IV, 14, 3,4,). C’est aussi le témoignage d’un certain Marcianus, témoin oculaire de son martyre. Le Martyrium Polycarpi, considéré par beaucoup de personnes comme le plus ancien et le plus authentique  des Actes des Martyrs. Il s’agit de la première œuvre  où est défini martyr celui qui meurt  à cause de la foi. Durant son long épiscopat, Polycarpe  se distingue par son zèle  dans la sauvegarde fidèle de  la doctrine des Apôtres, dansa la diffusion  de l’Evangile parmi les païens  et dans le combat contre  les hérésies. Irénée le décrit comme un prédicateur patient  et affable, de grande sollicitude envers les veuves et les esclaves.

L’amitié dans l’épiscopat avec Ignace d’Antioche

En 107 Polycarpe accueille à Smyrne  Ignace  d’Antioche, de passage et sous escorte, vers Rome  pour y être jugé. Sont célèbres les sept lettres que Ignace adresse aux églises tout au long de son voyage ; les quatre premières  partent justement de Smyrne. De Troade, ensuite, il écrit aux fidèles de Smyrne  et à leur évêque Polycarpe en le chargeant de transmettre à l’Eglise d’Antioche  son dernier  souvenir  et en le décrivant comme un bon pasteur et un combattant pour  la cause du Christ. Et c’est à Polycarpe que les Philippiens demandent de recueillir  les lettres d’Ignace. L’évêque de   Smyrne  leur envoie  ce qu’ils lui demandent  ensemble avec sa propre missive pour les exhorter à servir Dieu dans la crainte, à croire  en Lui, à espérer dans la résurrection, à marcher dans le chemin de la grâce, en ayant toujours  devant les yeux  l’exemple des martyrs et surtout  celui d’Ignace.   La Lettre aux Philippiens d’Ignace est très connue ; parvenue jusqu’à nos jours, elle est particulièrement importante pour les notices historiques  qu’on peut y tirer, pour les dogmes, pour les principales vérités de la foi qui y sont rappelées. Vers la fin de 154, Polycarpe  part  pour Rome, comme représentant des chrétiens de l’Asie  mineure pour traiter avec le pape Anicet  de diverses questions, principalement  celle de la  date de Pâques : dans les églises  orientales  elle est célébrée le 14 du mois juif de Nisan, dans la capitale de l’Empire le dimanche suivant. On  ne parvient pas à un accord, mais  les relations entre les églises restent amicales.

Martyr à 86 ans

Sous l’empereur  Antonin Pio  éclatent les persécutions également à Smyrne. Polycarpe est arrêté. Les Actes de son martyre  racontent qu’il « est conduit devant le proconsul, ce dernier ….chercha à le convaincre de renier sa foi en disant « Pense à ton âge … et change  d’idée, jure et je te libère .Maudis  le Christ ». Polycarpe répondit : » Depuis 86 ans  que je le sers, et il ne m’a jamais fait aucun mal. Comment pourrais-je renier mon roi et mon sauveur ? … j’en suis très convaincu. Je suis chrétien ». On décide pour lui le bûcher, mais il reste indemne  parmi les flammes du bûcher, il est poignardé « Ces faits, lit-on dans  le Martyrium Polycarpi,  concernent le bienheureux  Polycarpe  qui, avec ceux de Philadelphie, fut le douzième à subir le Martyre  à Smyrne. Le bienheureux Polycarpe  a rendu  témoignage le deuxième jour  de xanthique, le septième jour avant les calendes  de mars, un jour du Grand Sabbat, à la huitième heure. Il fut arrêté par Hérode, sous le pontificat de Philippe  de Tralles  et  le proconsulat de Statius Quadratus, mais sous le règne éternel de notre Seigneur Jésus-Christ ». La date du martyre de Polycarpe est donc certaine, c’était le 23 février  de l’an 155.

 BIENHEUREUSE JOSÉPHINE VANNINI, VIERGE, FONDATRICE DE LA CONGRÉGATION DES FILLES DE SAINT-CAMILLE