Mon vœu : En route pour mieux témoigner du Christ et de son Evangile !
Tout le mois d’octobre, mois du Rosaire, est dédié à la mission chrétienne universelle, et le dimanche prochain, 24 octobre 2021, particulièrement. Je vous propose une brève méditation sur les lectures propres proposées à cette occasion. Elles nous interpellent sur l’urgence de la mission et la nécessité d’y participer tous et chacun, plus activement, avec plus de générosité et d’audace créatrice.
Le service de la mission du Christ presse. Témoigner de Jésus Christ et de son Evangile de l’amour et de la joie, nous presse et ne peut attendre, tellement c’est capital pour notre bien être intégral, le salut de l’humanité, l’édification du règne de Dieu. Comme disciples, chrétiennes et chrétiens, fidèles de la paroisse Sacré-Cœur, chacun est appelé à y participer et, partant, à ne pas perdre son temps, gaspiller ses énergies et moyens à autre chose. En effet, il y a plusieurs manières pour nous de perdre du temps, de la motivation, des forces et de ne pas avancer dans l’annonce réelle de la bonne nouvelle de Jésus Christ :
- Tout d’abord, quand nous nous nous perdons, comme les apôtres, dans des questions inutiles, nous y imaginant que c’est déjà l’heure de la fin du monde et qu’il revient à Dieu seul de tout faire, de réaliser son œuvre de salut, sans engagement ni implication de notre part : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ?». La réponse de Jésus ici est claire : ne vous dédouanez pas de vos responsabilités : vous allez recevoir une force, l’Esprit Saint, qui viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre ;
- Quand nous abandonnons l’Evangile du Christ pour nous attacher et nous fier à des « récits mythologiques », « des généalogies interminables », comme des croyances ésotériques, magiques, des sciences occultes, des allégeances aliénantes ; des peurs de toutes sortes qui nous font voir des sorciers partout, des gens ici et là qui nous bloquent, nous empêchent d’avancer, de prospérer. Ces attitudes nous détournent du Christ, chemin, vérité et vie, et des bienfaits et bénédictions de son amour évangélique ;
- Quand, personnellement ou comme groupe, nous en restons au niveau de bonnes intentions, de discussions, de discernements interminables, de discours oiseux, creux et inconsistants, de projets, de promesses sans réalisations. Ce qui ne nous fait pas avancer dans le témoignage effectif du Christ et de son évangile ;
- Quand nous nous laissons, comme les apôtres, envahir par toutes sortes de doutes, d’hésitations, de manques de confiance et d’assurance en nous-mêmes, en Dieu et dans les autres ; quand nous nous complaisons à ressasser notre passé, nos erreurs, ratés, échecs, difficultés rencontrées sur le chemin du vécu et du témoignage de la Bonne Nouvelle, regardant toutes ces expériences éprouvantes comme des obstacles pour aller de l’avant;
- Quand nous excellons dans des critiques négatives et destructives ; ce qui a pour effet de nous démotiver nous-mêmes et de décourager les autres qui veulent progresser dans leur vie chrétienne et évangélique.
Toutes ces attitudes, façons de penser ou de vivre, loin de nous aider à avancer, nous plongent dans des immobilismes, découragements et manques d’efficience et de fécondité missionnaires, alors que le Christ nous presse à nous mettre davantage en route pour témoigner plus et mieux de lui : « Allez ! De toutes les nations les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé ». C’est une invitation impérative adressée à nous tous, à chacun de nous, à sortir davantage de nous-mêmes, à nous mettre plus résolument en route vers les autres qui sont ad intra, de notre famille, communauté, contrée, Eglise, entreprise, mais aussi vers ceux et celles qui sont ad extra, qui sont au loin, jusque dans les périphéries existentielles. Nous montrer plus actifs, engagés, généreux, audacieux et créatifs pour leur témoigner de l’amour évangélique par des actions concrètes et pratiques. A ce sujet, rappelons que le dimanche de la mission universelle est consacré par l’Eglise pour faire des prières et des collectes de fonds en faveur de « l’œuvre Pontificale de la propagation de la foi » ou Œuvre Pontificale Missionaire (OPM). Mobilisons-nous donc davantage comme missionnaires de l’évangile de Jésus-Christ dans nos milieux de vie et de travail respectifs, jusqu’aux extrémités, jusqu’à Inyé. Avec cette pleine assurance que nous donne le Seigneur : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !