Dernières nouvelles
Toutes les informations de différentes catégories du site sont ici!
Textes : Actes des Apôtres 18, 23- 28 et Jean 16, 23 b- 28
Frères et sœurs, Shaloom !
Paul est en route afin de raffermir des frères et sœurs dans la foi en Dieu. Il porte en lui les soucis des communautés qu’il a fondées. Cela montre jusqu’où Paul veut que la foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité, solidifie et cimente la vie des disciples.
En effet, l’ouverture de la communauté se manifeste par l’accueil d’Apollos, un Juif, originaire d’Alexandrie. Celui-ci bénéficie de la sollicitude des frères et sœurs de l’église d’Ephèse. Priscille et Aquila lui enseignent la Parole de Dieu parce qu’Apollos n’avait reçu que le baptême de Jean. Ils vont l’aider afin qu’il continue son chemin divin, par un complément d’information sur la doctrine, et son chemin pour se rendre en Grèce.
Partout où Apollos passait, il a fait bénéficier les communautés de ses talents. Et le texte l’exprime en ces mots : « Quand il fut arrivé, il rendit de grands services à ceux qui étaient devenus croyants par la grâce de Dieu. »
La lecture de cet extrait du livre des Actes des Apôtres nous renvoie à la vie de notre communauté. Avons-nous le courage, comme Paul, de visiter nos frères et sœurs afin de les raffermir dans leur foi ? De qui et de quoi parlons-nous lors de nos différentes rencontres ? Est-ce que Jésus occupe-t-il la place de choix dans nos partages ?
Apollos a bénéficié d’un bon accueil dans la communauté. Quelle est notre attitude envers les nouveaux-venus ? Disposons-nous du temps pour les écouter et de les aider à se sentir membres de notre communauté ?
Demandons au Seigneur la force de l’Esprit Saint pour que notre communauté garde toujours son élan missionnaire dans ce monde qui privilégie le bien matériel au détriment du bien spirituel.
Crispin MBALA,sj.
Presbytère du Sacré-Coeur
Textes : Actes des Apôtres 8, 5- 8. 14- 17 ; 1 Pierre 3, 15- 18 et Jean 14, 15- 21
« Tout est grâce »
Pour ce sixième dimanche de Pâques, j’intitule notre méditation comme suit : « Tout est grâce ». Cela se vérifie dans la vie des apôtres. Malgré les difficultés et les persécutions, ou plutôt à cause d’elles, la première communauté chrétienne sort de Jérusalem, et l’Evangile gagne du terrain. Philippe, l’un des sept diacres est en route pour annoncer la Bonne Nouvelle.
Notre communauté vit au rythme du confinement. Chacun de nous cherche à se protéger et à protéger les autres afin d’éviter la propagation de la maladie.On ne se salue plus par la main. Celle-ci renvoie à l’expression du cœur. Malgré les règles édictées par les autorités, ne perdons pas les expressions vitales : le sourire, la relation, etc. N’oublions pas aussi que la joie est un signe de l’Esprit.
La prière comme une boussole nous permet de retrouver le chemin qui mène à Dieu. En priant, l’orant exprime à Dieu ses sentiments les plus profonds. A l’heure du Covid-19, je vous propose cette prière :
PRIERE EN CE TEMPS DIFFICILE
Yahvé, notre Dieu, que notre prière T’atteigne,
entends nos cris d’appels à la miséricorde et à l’aide,
Pardonne à ceux qui n’ont aucune foi en Toi, ô notre Dieu,
et n’ont non plus aucune confiance en Ton pouvoir de nous sauver ;
Ne détruis pas les lumières de nos jours,
faisant ainsi dépérir la terre en un éclair ;
mais, dans Ta Compassion Paternelle,
aie pitié de nous et pardonne-nous ;
Ne permets pas au démon de verser notre sang comme de l’eau ;
pardonne notre faute, réprime Ta colère,
en Te souvenant de notre faiblesse ;
retiens les anges de désastre,
en nous donnant une chance de plus de nous montrer dignes de Ta Bonté ;
nous plaçons notre confiance en Toi.
Amen.
Crispin MBALA,sj
Presbytère du Sacré-Coeur
Textes : Actes des Apôtres 16, 1- 10 et Jean 15, 18- 21.
Bien chers frères et sœurs, Shaloom !
Nous sommes à la fin de la cinquième semaine de Pâques. Nous célébrons le temps de la Résurrection de notre Seigneur Jésus. Et c’est sous cette lumière que nous pouvons comprendre l’extrait de l’évangile de saint Jean que l’Eglise propose à notre méditation de ce matin.
Chez saint Jean, l’heure de Jésus est l’heure de sa glorification auprès de son Père. Le Verbe fait chair est passé de la mort à la vie. Il a vécu dans le monde, mais celui-ci ne l’a pas reconnu comme Fils éternel du Dieu vivant. D’où, la haine que le monde a manifestée à son égard.
« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi », dit Jésus. Il ajoute : « Le serviteur n’est pas plus grand que son Maître ».
Le disciple doit témoigner du message et de la personne du Christ. La condition pour le faire est très simple : connaître Jésus. Car on ne peut pas témoigner d’une personne qu’on ne connaît pas. Sinon, il y a risque de tromper et/ ou de se tromper.
En parlant du monde, saint Jean fait allusion au monde que le croyant rencontre dans la vie quotidienne, un monde qui peut être un agresseur ou un corrupteur. Le chrétien est dans le monde mais il n’est pas du monde. C’est dire que le chrétien doit éviter tout ce qui ne concourt pas à l’amour de Dieu et au service du prochain. Bref, il doit toujours chercher le bien. Et en agissant ainsi, il peut être attaqué, malmené, dérangé, haï comme son Maître.
Le monde créé par Dieu est le lieu dans lequel le chrétien est appelé à évangéliser, c’est-à-dire briller de la lumière du Christ. Mais beaucoup de gens n’aiment pas la clarté. D’où, ils se présentent comme des anti-christs.
Le sort du maître est le même que celui du disciple. Cela se vérifie dans la vie des apôtres. Ils n’ont pas eu la tâche facile. Pensons aux arrestations, aux persécutions. Forts de leur foi en Jésus Christ, ils ont persévéré jusqu’au bout.
Et le Concile de Jérusalem nous a montré que l’Eglise est entre les mains du Seigneur. Malgré les discussions, les tergiversations, les apôtres se laissent guider par l’Esprit Saint.
Aujourd’hui encore, laissons-nous conduire par l’Esprit Saint. Car c’est Dieu qui appelle et envoie en mission. Il nous précède toujours. Attachons-nous à lui, il ne nous abandonnera pas. Telle est l’expérience de Paul dans son voyage missionnaire.
Que Dieu éclaire tous les responsables de nos commissions, nos mouvements, nos groupes, notre pays afin qu’ils aient une oreille attentive pour écouter la voix de l’Esprit et lui soient obéissants.
Crispin MBALA,sj.
Presbytère du Sacré-Cœur
Textes : Actes des Apôtres 6, 1-7 ; 1 Pierre 2, 4- 9 et Jean 14, 1- 12
Frères et sœurs, Shaloom ! Ces derniers temps, depuis environ deux mois, les termes confinement et déconfinement sont à la mode et très présents dans les conversations : Nous sommes confinés. A quand le déconfinement ? Hier, l’épicentre du coronavirus était la commune de la Gombe, aujourd’hui, c’est la commune de Lingwala, et plus précisément le camp KOKOLO. Et demain ? Sous d’autres cieux, on parle de déconfinement progressif. Que dire chez nous au Congo, et ailleurs en Afrique? Comme chrétiens, gardons notre foi et notre confiance en Jésus-Christ tout en respectant les règles édictées par le gouvernement et les personnels de santé.
Textes : Actes des Apôtres 23, 26- 33 et Jean 14, 1- 6.
Le chapitre 14 de l’évangile de saint Jean ouvre les discours d’adieu de Jésus. Et l’extrait que nous venons d’entendre fait partie de cette section, plus précisément du premier discours d’adieu.
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi », dit Jésus. Ce verset veut bien mettre les disciples dans la quiétude. Il tombe à pic pendant ce temps de confinement où la peur gagne du terrain
et/où l’incertitude du lendemain pointe à l’horizon. Le Seigneur nous éveille et nous réveille afin de garder fermes notre foi. Jésus ne veut pas que ses disciples vivent dans l’angoisse, la peur et l’incertitude de devant la perspective de sa mort, son retour vers le Père. Il les invite alors à croire en Dieu et en lui, son envoyé. Seule la foi doit cimenter et solidifier leur relation avec lui. « Je vais vous préparer une place », ajoute Jésus. Comme un maître de maison devance ses invités, Jésus nous précède auprès du Père.
Cependant, la question de Thomas montre bel et bien son ignorance et son manque de compréhension sur tout ce que Jésus faisait : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous en connaître le chemin ? », lui demande-t-il. La réponse de Jésus est claire : « Moi je suis le chemin, la vérité et la vie ». Jésus révèle le Père en paroles et en œuvres. Par le temps qui court, le Seigneur nous invite à la tranquillité, à la paix, à la quiétude. Il est important de redécouvrir la place de Dieu dans notre vie. Car la perte du sens de la transcendance nous pousse parfois à oublier Dieu et à perdre le Chemin.
Aujourd’hui, nous sommes invités à retrouver le Chemin, c’est-à-dire Jésus
Christ la voie par excellence qui conduit au Père. « Nul ne peut aller au Père
sans passer par moi, dit Jésus. Surtout que chacun de nous a sa place dans la
maison du Père. Dans le ciel, une place nous attend, et elle restera vide si nous
ne l’occupons pas.
Approchons-nous sans peur, avec une confiance sans
bornes, de celui qui est l’unique chemin, la vérité à laquelle nous ne pouvons
renoncer et la vie en plénitude. Amen !
Crispin MBALA,sj
Presbytère du Sacré-Coeur
Mois de mai, mois de Marie
Frères et sœurs, Shaloom !
C’est depuis le vendredi 01 mai 2020 que nous avons ouvert le mois marial. Et ce même jour, l’Eglise nous a conviés à célébrer la fête de Saint Joseph, le patron des travailleurs. En nous référant au psaume du jour, notre prière fut : « Rends fructueux, Seigneur, le travail de nos mains ». Ce mois de mai se termine par la fête de la Visitation. Mais comme cette année, elle tombe le dimanche, l’Eglise privilégie la fête de la Pentecôte.
A. Pourquoi le mois de mai est-il dit mois marial ? Le mois de mai est célébré comme le « mois de Marie ». Une petite histoire :
Pendant ce mois de mai, j’encourage tous les chrétiens à réciter le chapelet et le rosaire afin de demander l’intercession de la Très sainte Vierge Marie. La Vierge est toujours attentive comme à Cana. Pensons à la joie dont Marie fut porteuse lors de sa visite à Elisabeth. N’oublions pas les paroles de Jésus au pied de la croix : « Femme voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère » (Jn 19, 26- 27). Prions toujours Jésus par Marie, elle est notre mère.
B. Pour les brèves nouvelles de la paroisse :
Nous continuerons à célébrer les messes « privées » jusqu’au moment où les mesures des autorités seront levées pour reprendre nos activités habituelles. Pour les CEVB situées dans les parages de l’église paroissiale et les frères et sœurs qui passent par la ville, la grotte est là pour vous accueillir. Cette semaine, nous avons donné communion à deux familles : l’une de la Cevb Boyokani, et l’autre de Boboto.
Nous sommes de cœur avec : maman KOLA, membre du groupe Miséricorde divine qui a perdu son fils jumeau en Ukraine ; maman Thérèse KABULO hospitalisée à la Clinique Ngaliema ; maman Chantal PAY PAY bloquée à Lubumbashi. Avec le covid-19, la paroisse s’est occupée des chrétiens en leur apportant quelques vivres en vue de les soulager. Les policiers qui faisaient la garde sur le croisement des avenues Père Boka et Kisangani, ainsi que des étudiantes de l’ISP/Gombe ont bénéficié aussi de l’assistance de la paroisse.
Nous vous remercions pour vos marques d’attention à notre égard par vos appels téléphoniques, sms, mails, vos multiples soutiens pour que la paroisse suive son cour normal. Pour sa maintenance, une équipe de sept personnes travaille afin de garder un certain équilibre en attendant le déconfinement. A Inye, la fabrication des briques fait son chemin. Nous sommes au four et au moulin. Car nous ne pouvons compter que sur votre foi.
Mes frères et sœurs, la prise de conscience de notre mission dans le monde doit susciter en nous un éveil et un réveil pour bâtir ensemble l’Eglise de Dieu dans le monde, en général, et à Kinshasa, en particulier.
« Sacré-Cœur don, Sacré-Cœur abandon, Sacré-Cœur pardon, Sacré-Cœur jusqu’aux extrémités de la terre. » « Donner n’appauvrit pas. Garder n’enrichit pas. »
Que Dieu vous bénisse et vous garde. Amen
Crispin MBALA,sj
Presbytère du Sacré-Coeur