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Bulletin paroissial d’Informations du 08 au 14 Mars 2020 n°145
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Bulletin paroissial d’Informations du 01 au 07 Mars 2020 n°144
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[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
SAINT JEAN DE DIEU, FONDATEUR DES FRÈRES DE LA CHARITÉ, PATRON DES MALADES ET DU PERSONNEL HOSPITALIER
Saint Jean de Dieu (© Ordine ospedaliero di San Giovanni di Dio)
Le chemin qui conduit au Seigneur, comme on le sait, passe parfois à travers des routes tortueuses. C’est le cas de saint Jean de Dieu, né dans une petite localité portugaise, Joao Cidade (aujourd’hui Montemor-o-Novo), et ayant quitté très tôt la maison paternelle à l’âge de 8 ans il suit l’itinéraire d’un clerc, qui fait plutôt preuve d’une vocation précoce.
Une vie pleine d’aventures
Evidemment ce n’était pas encore le moment juste. Arrivé à Oropesa, en Espagne, jusqu’à 27 ans, Jean vit dans une famille de pasteur; puis il s’engage dans l’armée espagnole et participe au moins à deux importantes batailles à Pavie, puis à Vienne, assiégée par les Turcs. Par la suite, pendant qu’il aura de l’argent, il voyagera à travers tout le continent européen jusqu’aux portes de l’Afrique, puis il retourne en Espagne pour s’établir à Grenade où il ouvre une librairie. Parmi les nombreux métiers qu’il avait exercés jusqu’alors, celui de libraire le passionne plus que tous les autres; il s’était très vite passionné pour les livres qu’il considérait aussi comme une aide pour la prière et pour la foi surtout ceux qui étaient illustrés d’images pieuses.
La vocation en trois mots
A Grenade, un jour, il écoute une prédication du mystique Jean d’Avila et en reste bouleversé. Il circule à travers la ville pour demander la charité pour les pauvres en utilisant spécialement une formule en trois mots: «Faites du bien frères», une exhortation aux autres à faire du bien à leurs propres frères et donc aussi à eux-mêmes. En même temps il commence aussi des formes de pénitence plutôt extravagantes qu’il se fait arrêter et mettre dans un hôpital psychiatrique; là, Jean découvre les derniers des malades, enfermés par les familles qui veulent les cacher et ainsi s’en débarrasser. Par ailleurs il y touche du doigt les méthodes avec lesquelles ils sont traités, plus ou moins torturés, et comprend qu’il doit faire quelque chose, aux côtés de ces frères plus défavorisés car Dieu le veut.
Une nouvelle approche des malades
Achevée son expérience dans un asile psychiatrique, Jean se rend auprès de l’évêque et s’engage devant lui à vivre pour celui qui souffre, et accueillir d’autres qui voudront bien vivre comme lui.
La Providence lui donne deux confrères; tous les trois revêtent une pauvre bure frappée de la croix et fondent, en 1540, le premier noyau de la Congrégation des Frères de la Miséricorde. Mais Jean en veut plus. N’ayant pas de notions de médecine, il est convaincu qu’il faut soigner les malades de manière nouvelle, c’est-à-dire en les écoutant et en prenant également en compte tous leurs besoins à différents niveaux. Il parvient à fonder, à Grenade, un premier hôpital qui obéit à ces impératifs, puis un autre à Tolède. Il s’occupe en même temps d’orphelins, de prostituées et de chômeurs.
La naissance «posthume» de l’Ordre
Jean meurt à 55 ans, en pleine prière, à genoux, et en serrant un crucifix dans ses mains. Il ne laisse aucune Règle, mais désormais son œuvre de charité est bien lancée, et inspirés par lui, ses confrères peuvent continuer. Quarante-cinq ans après, ses enseignements seront codifiés dans la Règle qui concerne le nouvel Ordre Hospitalier de Saint de Dieu, appelé aussi, selon ses propres mots «Fatebenefratelli». Canonisé en 1609 il sera ensuite proclamé Patron des malades et des Hôpitaux.
Dimanche 8 mars 2020, 2ème Semaine de Carême
Première lecture (Gn 12, 1-4a)
En ces jours-là, le Seigneur dit à Abram : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. En toi seront bénies toutes les familles de la terre. » Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth s’en alla avec lui.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 32 (33), 4-5, 18-19, 20.22)
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !
Deuxième lecture (2 Tm 1, 8b-10)
Fils bien-aimé, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile. Car Dieu nous a sauvés, il nous a appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s’est manifesté : il a détruit la mort, et il a fait resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile.
– Parole du Seigneur.
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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SAINTES PERPÉTUE ET FÉLICITÉ, MARTYRES À CARTHAGE
Martyres à Carthage sous Septime Sévère en 203; Félicité était une esclave qui allait être mère et Perpétue une patricienne avec un enfant à la mamelle. Elles se soutiennent dans l’arène jusqu’à la fin. Le journal de Perpétue des derniers jours raconte beaucoup de choses sur les prisons romaines.
SAINTE THÉRÈSE-MARGUERITE REDI RELIGIEUSE CARMÉLITE
Inspirée par Thérèse d’Avila, Thérèse Marguerite Redi entre au Carmel de Florence. Toute son existence, elle conjugue la vie contemplative de l’Ordre avec l’assistance aux consœurs malades, ce qui lui vaut le surnom de «sainte infirmière». Elle meurt à 23 ans, en 1770; Pie XI la canonise en 1934.
Samedi 7 mars 2020, 1ère Semaine de Carême
Ste Perpétue et Ste Félicité, martyres Mémoire facultative
Première lecture (Dt 26, 16-19)
Moïse disait au peuple d’Israël : « Aujourd’hui le Seigneur ton Dieu te commande de mettre en pratique ces décrets et ces ordonnances. Tu veilleras à les pratiquer de tout ton cœur et de toute ton âme. Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration : lui sera ton Dieu ; toi, tu suivras ses chemins, tu garderas ses décrets, ses commandements et ses ordonnances, tu écouteras sa voix. Aujourd’hui le Seigneur a obtenu de toi cette déclaration : tu seras son peuple, son domaine particulier, comme il te l’a dit, tu devras garder tous ses commandements. Il te fera dépasser en prestige, renommée et gloire toutes les nations qu’il a faites, et tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu, comme il l’a dit. »
– Parole du Seigneur.
Psaume (118 (119), 1-2, 4-5, 7-8)
Heureux les hommes intègres dans leurs voies qui marchent suivant la loi du Seigneur ! Heureux ceux qui gardent ses exigences, ils le cherchent de tout cœur ! Toi, tu promulgues des préceptes à observer entièrement. Puissent mes voies s’affermir à observer tes commandements ! D’un cœur droit, je pourrai te rendre grâce, instruit de tes justes décisions. Tes commandements, je les observe : ne m’abandonne pas entièrement.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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SAINTE ROSE DE VITERBE, VIERGE FRANCISCAINE
Sainte Rose de Viterbe
Une vie admirable, même brève, peut laisser un signe. C’est le cas de Rose de Viterbe; elle naît en 1233 dans une famille pauvre, avec une malformation qui ne lui laisse aucune issue jusqu’au point de l’empêcher d’entrer dans le monastère voisin des Clarisses.
Entre Guelfes et Gibelins: l’exil
Qui naît sans sternum est condamné à mourir dans un délai de trois ans, car son squelette manque de soutien. Rose en vivra 18, toujours avec sourire. Ne pouvant pas être religieuse, elle devient Tertiaire Franciscaine et commence à parcourir sa ville en long et en large avec une croix au cou, en menant une vie de pénitence et de charité envers les pauvres et les malades. Le contexte historique dans lequel elle vit est celui de la lutte âpre entre Guelfes et Gibelins, c’est-à-dire respectivement souteneurs du pape Innocent IV et de l’empereur Fréderic II. Ce sont des années de confrontations entre l’Empire et le Saint Siège, et la ville de Viterbe se trouve justement au milieu; et à cause de son soutien au Pape, Rose et sa famille sont envoyés en exil à Soriano dans le Cimino, jusqu’à la mort de l’empereur en 1250, où la ville se retrouve sous l’autorité pontificale.
Le songe d’Alexandre IV
Cependant Rose épuisée par sa condition physique meurt aussi, probablement le 6 juin 1251. Elle est enterrée dans la terre nue près de l’église Sainte Marie au Poggio. Déjà en 1252 le pape Innocent IV pense la déclarer sainte et ordonne la tenue d’un procès canonique, qui cependant n’a jamais débuté. Son successeur, Alexandre IV qui, ne se sentant plus en sécurité à Rome s’est, entre temps transféré à Viterbe, reçoit en songe, à plusieurs reprises, la visite de la jeune, et ordonne ainsi la translation de sa dépouille dans l’église des Clarisses, religieuses auxquelles sont confiés la garde et culte de Rose, et où encore aujourd’hui, il est possible d’en vénérer le corps, resté complètement intact et sorti indemne même d’un incendie en 1357.
Sainte ou bienheureuse?
Dans les deux siècles successifs, croît la vénération autour de la jeune; ainsi, en 1457, Calixte III ordonne à nouveau un procès de canonisations, mais entretemps il meurt et rien ne se fait. Toutefois, déjà, en 1583 le nom de Rose, figure comme sainte dans le Martyrologe Romain et des églises lui sont dédiées dans le monde entier. Depuis le 4 septembre 1258 jour de la translation de sa dépouille, Viterbe célèbre sa Sainte pendant trois jours de manifestations festives, en préférant cette date à celle de sa mort, le 6 mars. On commence par une procession solennelle et un cortège historique à travers les rues de la ville; les manifestations se poursuivent, avec le transport de la châsse, (le Char de Sainte Rose), jusqu’au centre historique, selon un itinéraire établi, qui est celui emprunté le jour de la translation de son corps; ce char est une structure de bois et d’étoffe, chaque année plus spectaculaire que jamais, et qui a été récemment inscrite par l’Unesco au patrimoine de l’humanité.
SAINTE COLETTE DE CORBIE, RÉFORMATRICE DES CLARISSES