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Samedi 22 février 2020 La Chaire de Saint Pierre Fête
Bien-aimés, les anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la gloire qui va se révéler : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 22 (23), 1-2b, 2c-3, 4, 5, 6)
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
SAINTE MARGUERITE DE CORTONE
Née en 1247, pauvre paysanne, amante d’un noble de Montepulciano, dont elle a un fils. Après la mort de l’amant, elle se retrouve à la rue. Attirée par la vie franciscaine, elle se convertit, consacre sa vie aux malades et ouvre le premier hôpital pour les pauvres de Cortone où elle meurt en 1297.
SAINT MAXIMIEN, ÉVÊQUE DE RAVENNE ET CONFESSEUR
Istrien de naissance, Maximilien fut nommé premier archevêque de Ravenne par l’empereur Justinien mais pendant dix ans il assuma aussi la charge de Primat d’Italie en l’absence du pape. Il est l’auteur des chefs d’œuvre telles que les églises Saint Michel et Saint Vital et la défaite de l’arianisme.
[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
SAINT PIERRE DAMIEN, ÉVÊQUE D’OSTIE, DOCTEUR DE L’ÉGLISE
Saint Pierre Damien, XVème siècle (©Musei Vaticani)
Une enfance difficile
Il naquit à Ravenne en 1007, dernier de sept enfants. Sa mère, soucieuse de ne pouvoir faire face à une nouvelle bouche à nourrir, décida de ne pas l’allaiter, le condamnant ainsi à une morte certaine. Une amie, s’étant rendue compte que le bébé était cyanotique, le prit dans les bras et le frotta avec un onguent, en faisant des reproches à la maman dénaturée qui, remise de son aberration momentanée, reprit à le nourrir. Resté orphelin, Pierre fut élevé d’abord par sa sœur Rodelinda, puis par un frère qui le maltraita et le contraignit aux travaux les plus humbles. Finalement le garçon fut confié au frère ainé, Damien, qui était archiprêtre dans une église paroissiale près de Ravenne et qui d’occupa non seulement de sa subsistance mais aussi de l’éducation du jeune Pierre qui, en signe de reconnaissance, ajouta le nom Damiani à son propre nom.
A l’école de la générosité
Son premier biographe, Saint Jean de Lodi, raconte deux épisodes significatifs de la jeunesse de Pier Damien. Un jour le petit garçon trouva une pièce de monnaie, et s’en réjouit: avec cette pièce on pourrait acheter un gâteau ou un jouet; cependant, aussitôt, il se rendit compte que quelque soit ce qu’il aurait acheté lui aurait seulement procuré une joie vaine et passagère, et décida d’apporter la pièce de monnaie à un prêtre et faire dire une messe pour ses parents défunts. Une autre fois, en se trouvant à un repas avec un pauvre aveugle, il choisit pour lui un pain blanc, de meilleure qualité, et offrit à l’hôte un pain noir .Tout à coup une arête se logea dans sa gorge; s’étant repenti de son égoïsme, il échangea son pain avec celui de l’aveugle, et l’arête s’échappa de sa gorge. C’est cet épisode qui le convainquit définitivement à se consacrer à Dieu et à embrasser la vie monastique.
A l’ermitage de Font-Avellane
Poussé par un besoin de solitude, méditation et prière, en 1035, Pier Damien se retira dans le monastère des camaldules de Font-Avellane, à la frontière des Marches et de l’Ombrie. Il devint rapidement le guide spirituel de ces groupes d’ermites et sa renommée se répandit rapidement, tel d’être invité à enseigner dans d’autres monastères, comme Sainte Marie de Pomposa et Saint Vincent de Petra Pertusa. De retour à Font-Avellane, il fut élu prieur et réorganisa l’ermitage, en aspirant à l’érection de nouvelles maisons dans les régions confinantes. Sa fervente activité fut remarquée par l’évêque de Ravenne qui l’appela auprès de lui, en l’enlevant de la quiétude et du recueil du monastère.
Les maux de l’Eglise
L’Eglise de ce temps était affligée de deux maux: la simonie, ou l’achat des charges ecclésiastiques, et le nicolaïsme, ou l’inobservance du célibat. Le pape Stéphane (Etienne) IX, en 1057, appela Pier Damiani à Rome pour entreprendre avec lui une œuvre réformatrice du clergé, et le nomma cardinal et évêque d’Ostie. Pendant les six années successives il fut envoyé en mission à Milan pour calmer le mouvement de révolte de Pataria, et ensuite à Cluny, pour défendre les droits des moines de l’abbaye bénédictine contre les abus de pouvoir de l’archevêque de Macon. Il fut aux côtés du pape Grégoire VII dans sa lutte contre les investitures,( l’empereur Henri IV s’était arrogé le droit de nommer évêques et abbés , en faisant recours dans l’excommunication de la part du Pape), et le résultat le plus éclatant de cette œuvre fut, quelques années avant la mort de Pier Damien, la demande de pardon de l’empereur qui, vêtu en pénitent, se jeta aux pieds du Pape au château de Canossa le 28 janvier 1077.
Saint tout de suite
Après une mission de paix à Ravenne, sa ville natale, Pier Damien, en voyage de retour dans son monastère de Font-Avellane (ou plus probablement à l’ermitage de Gamogna, fondé par lui), il mourut alors qu’il s’était arrêté à Faenza dans le monastère bénédictin de Sainte Marie Hors-Les Murs. L’acclamation populaire réclama qu’il fut déclaré saint dès ses funérailles, et le pape Léon XII le proclama docteur de l’Eglise en 1828.
Vendredi 21 février 2020 vendredi, 6ème Semaine du Temps Ordinaire S. Pierre Damien, docteur de l’Église Mémoire facultative
Première lecture (Jc 2, 14-24.26)
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; si l’un de vous leur dit : « Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim ! » sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte. En revanche, on va dire : « Toi, tu as la foi ; moi, j’ai les œuvres. Montre-moi donc ta foi sans les œuvres ; moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi. Toi, tu crois qu’il y a un seul Dieu. Fort bien ! Mais les démons, eux aussi, le croient et ils tremblent. Homme superficiel, veux-tu reconnaître que la foi sans les œuvres ne sert à rien ? N’est-ce pas par ses œuvres qu’Abraham notre père est devenu juste, lorsqu’il a présenté son fils Isaac sur l’autel du sacrifice ? Tu vois bien que la foi agissait avec ses œuvres et, par les œuvres, la foi devint parfaite. Ainsi fut accomplie la parole de l’Écriture : Abraham eut foi en Dieu ; aussi, il lui fut accordé d’être juste, et il reçut le nom d’ami de Dieu. » Vous voyez bien : l’homme devient juste par les œuvres, et non seulement par la foi. Ainsi, comme le corps privé de souffle est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 111 (112), 1-2, 3-4, 5-6)
Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté ! Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie. Les richesses affluent dans sa maison : à jamais se maintiendra sa justice. Lumière des cœurs droits, il s’est levé dans les ténèbres, homme de justice, de tendresse et de pitié. L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture. Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste.
En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner en échange de sa vie ? Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. » Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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SAINT LÉON, CONFESSEUR, ÉVÊQUE DE CATANE EN SICILE
Né à Ravenne en 720, il devient moine bénédictin. Nommé évêque de Catane, il s’oppose aux lois iconoclastes de l’empire byzantin, qui imposait la destruction des images sacrées. Contraint à vivre en ermite dans les montagnes, après de nombreuses années il retourne à Catane où il meurt en 789.
Jeudi 20 février 2020 jeudi, 6ème Semaine du Temps Ordinaire de la férie
Mes frères, dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or, et un pauvre au vêtement sale. Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant et vous lui dites : « Assieds-toi ici, en bonne place » ; et vous dites au pauvre : « Toi, reste là debout », ou bien : « Assieds-toi au bas de mon marchepied ». Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon de faux critères ? Écoutez donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité. Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment, et vous traînent devant les tribunaux ? Ce sont eux qui blasphèment le beau nom du Seigneur qui a été invoqué sur vous. Certes, si vous accomplissez la loi du Royaume selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous montrez de la partialité envers les personnes, vous commettez un péché, et cette loi vous convainc de transgression.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7)
Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m’entendent et soient en fête ! Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre. Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.
En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
BIENHEUREUX CONRAD DE PLAISANCE, ERMITE TERTIAIRE FRANCISCAIN EN SICILE
Né en 1290 d’une noble famille de Plaisance où il aime la vie de cour ; après une battue de chasse qui provoque un incendie grave, il choisit de devenir tertiaire franciscain et ermite au service des malades, après avoir donné aux pauvres, lui et sa femme, tous leurs biens. Il meurt à Noto en 1351.