Archive d’étiquettes pour : Curé de la Paroisse

Bulletin paroissial d’Informations du 06 au 12 Mars 2022 n°222

Bulletin paroissial d’Informations du 06 au 12 Mars 2022 n°222

Lire la suite

Père Curé Wenceslas KIAKA

Tout le mois d’octobre, mois du Rosaire, est dédié à la mission chrétienne universelle, et le dimanche prochain, 24 octobre 2021, particulièrement. Je vous propose une brève méditation sur les lectures propres proposées à cette occasion. Elles nous interpellent sur l’urgence de la mission et la nécessité d’y participer tous et chacun, plus activement, avec plus de générosité et d’audace créatrice.

Le service de la mission du Christ presse. Témoigner de Jésus Christ et de son Evangile de l’amour et de la joie, nous presse et ne peut attendre, tellement c’est capital pour notre bien être intégral, le salut de l’humanité, l’édification du règne de Dieu. Comme disciples, chrétiennes et chrétiens, fidèles de la paroisse Sacré-Cœur, chacun est appelé à y participer et, partant, à ne pas perdre son temps, gaspiller ses énergies et moyens à autre chose. En effet, il y a plusieurs manières pour nous de perdre du temps, de la motivation, des forces et de ne pas avancer dans l’annonce réelle de la bonne nouvelle de Jésus Christ :

  • Tout d’abord, quand nous nous nous perdons, comme les apôtres, dans des questions inutiles, nous y imaginant que c’est déjà l’heure de la fin du monde et qu’il revient à Dieu seul de tout faire, de réaliser son œuvre de salut, sans engagement ni implication de notre part : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ?». La réponse de Jésus ici est claire : ne vous dédouanez pas de vos responsabilités : vous allez recevoir une force, l’Esprit Saint, qui viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre ;
  • Quand nous abandonnons l’Evangile du Christ pour nous attacher et nous fier à des « récits mythologiques », « des généalogies interminables », comme des croyances ésotériques, magiques, des sciences occultes, des allégeances aliénantes ; des peurs de toutes sortes qui nous font voir des sorciers partout, des gens ici et là qui nous bloquent, nous empêchent d’avancer, de prospérer. Ces attitudes nous détournent du Christ, chemin, vérité et vie, et des bienfaits et bénédictions de son amour évangélique ;
  • Quand, personnellement ou comme groupe, nous en restons au niveau de bonnes intentions, de discussions, de discernements interminables, de discours oiseux, creux et inconsistants, de projets, de promesses sans réalisations. Ce qui ne nous fait pas avancer dans le témoignage effectif du Christ et de son évangile ;
  • Quand nous nous laissons, comme les apôtres, envahir par toutes sortes de doutes, d’hésitations, de manques de confiance et d’assurance en nous-mêmes, en Dieu et dans les autres ; quand nous nous complaisons à ressasser notre passé, nos erreurs, ratés, échecs, difficultés rencontrées sur le chemin du vécu et du témoignage de la Bonne Nouvelle, regardant toutes ces expériences éprouvantes comme des obstacles pour aller de l’avant;
  • Quand nous excellons dans des critiques négatives et destructives ; ce qui a pour effet de nous démotiver nous-mêmes et de décourager les autres qui veulent progresser dans leur vie chrétienne et évangélique.

Toutes ces attitudes, façons de penser ou de vivre, loin de nous aider à avancer, nous plongent dans des immobilismes, découragements et manques d’efficience et de fécondité missionnaires, alors que le Christ nous presse à nous mettre davantage en route pour témoigner plus et mieux de lui : « Allez ! De toutes les nations les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé ». C’est une invitation impérative adressée à nous tous, à chacun de nous, à sortir davantage de nous-mêmes, à nous mettre plus résolument en route vers les autres qui sont ad intra, de notre famille, communauté, contrée, Eglise, entreprise, mais aussi vers ceux et celles qui sont ad extra, qui sont au loin, jusque dans les périphéries existentielles. Nous montrer plus actifs, engagés, généreux, audacieux et créatifs pour leur témoigner de l’amour évangélique par des actions concrètes et pratiques. A ce sujet, rappelons que le dimanche de la mission  universelle est consacré par l’Eglise pour faire des prières et des collectes de fonds en faveur de « l’œuvre Pontificale de la propagation de la foi » ou Œuvre Pontificale Missionaire (OPM). Mobilisons-nous donc davantage comme missionnaires de l’évangile de Jésus-Christ dans nos milieux de vie et de travail respectifs, jusqu’aux extrémités, jusqu’à Inyé. Avec cette pleine assurance que nous donne le Seigneur : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »

Père Curé

Chers Paroissiens, En ce jour où nous célébrons la fête de Saint Marc, le disciple, voici le texte de méditation nous proposée par le Père Curé. « Sacré-Coeur Don, Sacré-Coeur Pardon, Sacré-Coeur Abandon, Sacré-Coeur Jusqu’aux extrémités de la terre. »

Lire la suite

Père Curé

Chers Paroissiens du Sacré-Coeur,

En ce deuxième dimanche de Pâques (ou premier dimanche après Pâques), voici l’exhortation du Père Crispin Mbala, Curé de notre Paroisse.

En union de prières, daignons méditer ce texte et le partager, autant que possible,à tous les frères et sœurs de notre communauté paroissiale.

Bon Dimanche.

Cliquez ici pour lire l’intégralité du message du Père Curé

Père Curé

On rapporte souvent la belle histoire du célèbre peintre anglais Holman Hunt et son tableau du Christ qui frappe à la porte. On peut admirer ce tableau à l’Université d’Oxford.

Il achevait son tableau et voulait que certains de ses amis l’apprécient avant de l’exposer pour le grand public. Un de ses amis le prit à part :

  • « Holman, lui dit-il, tu as commis une fâcheuse erreur sur ton tableau».
  • Une erreur ? S’étonna le peintre, amusé.
  • Oui, il n’y a pas de poignée sur la porte…Comment pourrait-on accéder au jardin ?

Et Holman de répondre : « La porte représente le cœur de l’homme ». Le Christ frappe à cette porte. Mais pour qu’il entre, l’homme doit lui ouvrir de l’intérieur. En ce temps de Carême, Jésus attend de nous une multitude de petites choses pour qu’il puisse entrer et demeurer en nous. Ces petites choses gisent dans notre cœur, celui-ci étant le creuset de tous nos sentiments, nos émotions, nos décisions et nos actions. Du cœur peut jaillir l’amour ou la haine, la pitié ou l’indifférence, la vérité ou le mensonge, la bonté ou la méchanceté…

Le Christ ne peut pas entrer dans un cœur qui contient ce qui va à l’encontre de sa Parole et de ses enseignements.

Activons donc la poignée de l’amour qu’il y a dans nos cœurs pour qu’il puisse y trouver une place digne de Lui et en osmose avec ses enseignements et ses commandements. Le premier et le plus grand de ceux-ci est : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, ou encore Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Car celui qui respecte ce commandement de l’amour ne peut pas faire du mal à son prochain.

Dans les colonnes de ce numéro de « Ma semaine au Sacré-Cœur», nous réalisons que nos CEVB sont actives ; notamment la CEVB saint François Xavier qui s’est résolue à consoler des malades internés à l’Hôpital de Référence de Kinshasa (Ex-Maman Yemo).

Voilà des exemples à suivre quand le Christ frappe à notre cœur et alors seulement il va y habiter et y demeurer.

Avançons donc au large sur le chemin du grand amour offert en sacrifice par Notre Seigneur Jésus-Christ

Père Crispin Mbala sj

Père Curé

[dropcap]L[/dropcap]e carême 2020 coïncide avec ce que beaucoup considèrent comme le « mois de la femme» : le mois de mars. Ce qui peut être contestable dans l’acception que l’on attribue à ce mois, c’est le fait qu’il ne faille qu’un mois où l’on met nos mamans et nos sœurs à l’honneur. Dans le couple, les hommes devraient-ils attendre le mois de mars pour rendre hommage à leurs épouses ? Les enfants, devront-ils respecter le commandement : « honore ton père et ta mère » qu’au mois de mars ? Et que faisons-nous des cohortes de femmes et filles qui sont maltraitées et abusées à l’Est de notre pays ? Comment leur parler de ce mois spécial leur réservé ? En improvisant des manifestations sans lendemain, tout en pagne, en musique et en danse ? Nous soulevons la question du « mois de la femme» pour confier à Dieu toutes nos sœurs et filles qui sont victimes des loubards qui se sont impatronisés à l’Est de la RD Congo et pour exhorter tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté qui ont voix au chapitre de tout mettre en œuvre pour que ces massacres prennent fin.

On ne pourra jamais déplorer assez la lugubre situation que traversent ces êtres chers, créés à l’image de Dieu et qui se font massacrer presque dans l’indifférence totale. Dans la même foulée, nous reproduisons ici la fiche sur les promesses faites à propos de notre engagement à Inye. Nous la destinons à tous les cœurs vaillants pour que cette œuvre puisse totalement se réaliser. Car le Seigneur qui nous donne tout sait compter sur l’élan de cœur des uns et des autres.

‘’ Qu’as-tu que tu n’aies reçu de Dieu ? ’’ (1 Cor 4, 7)

 J’ai une parcelle, une maison… Tout cela constitue un héritage pour ma progéniture. Et je reconnais que tout vient de Dieu, le Maître de l’histoire et des circonstances.

‘’Je vous transmets ce que j’ai reçu ‘’ (1 Cor 15, 3)

Aujourd’hui, je vais participer à l’érection d’une station de Chemin de Croix pour le sanctuaire Notre-Dame du Sacré-Cœur d’Inye,

  • comme don de ma vie à l’Eglise ;
  • comme geste de gratitude à Dieu pour tous les bienfaits ;
  • Comme action de grâce au nom de ma famille ;
  • En signe de reconnaissance au Seigneur pour tout ce que je suis et tout ce que j’ai ;
  • Pour renforcer mon élan de générosité en ce temps de Carême;
  • Enfin, pour que le Nom de Jésus Christ soit connu, aimé et servi par les générations à venir

Père Crispin Mbala sj

Père Curé

« La foi soulève les montagnes »… Bon nombre de ceux qui, à travers le monde, emploient cette expression n’ont jamais ouvert une Bible, ni parfois même assisté de leur propre chef à un office religieux, mais un fait est certain : cette phrase se vérifie chaque jour, pour exprimer une hardiesse, un exploit, un succès dû à la confiance en soi, à l’effort, à la persévérance… Cette phrase à contenu explicitement religieux est entrée dans notre langage courant, mais on l’utilise souvent en oubliant ce que fut sa référence première.

Si, par exemple, la RDC devenait un jour une grande nation prospère, où il fait beau vivre, où la justice punit les coupables et reconnaît les droits des travailleurs… à coup d’efforts, d’abnégation et de bonne gouvernance, chaque Congolais pourrait s’exclamer « la foi soulève les montagnes ». Ceci serait du christianisme invisible. Nous, c’est à Jésus directement que nous empruntons cette expression. Nous n’avons pas seulement foi en nos efforts ou capacités de réaliser des « choses » ; nous avons foi en Lui, le Dieu qui s’est offert pour nous libérer de toute barrière et par qui nous recevons la grâce infinie du royaume des cieux. Il nous accorde, de surcroît, tout ce qui est beau et bon pour notre vie d’ici-bas. Dieu accorde le don de la foi à ceux qui le respectent et lui obéissent comme Créateur, à tous ceux qui l’aiment et ont confiance en lui comme Sauveur, tous ceux qui l’adorent et le reconnaissent comme Père. En même temps qu’elle est don, la foi est aussi la réponse que nous accordons à cet appel de Dieu. C’est ainsi que notre foi est un défi de tous les jours, comme Saint Jacques nous le rappelle. Il nous parle, en effet, des manifestations concrètes de ce que nous entendons par « foi » : « La foi, si elle n’est pas mise en œuvre est bel et bien morte » (Jc 2, 14-24,26).

En effet :

  • Comment aurions-nous foi en Dieu comme Créateur, si nous ne lui obéissons pas et si nous ne le respectons pas dans notre agir quotidien ?
  • Comment le reconnaître comme Sauveur, si nous ne l’aimons pas et si nous n’aimons pas notre prochain par des actes concrets ?
  • Comment l’accepter comme Père, si nous ne l’adorons pas par notre vie ? En somme, nous manifestons notre foi en vivant la plus grande demande d’amour qu’un cœur d’homme n’a jamais imaginé : aimer Dieu comme on s’aime ; aimer son prochain comme Dieu nous aime. Le prochain englobe aussi bien nos parents, nos amis, nos connaissances… que tous ceux qui se présentent à nous, voire nos ennemis.

C’est le défi, c’est cela « porter sa croix» dont parle Jésus. « Nous avons la foi» en Jésus dans la mesure où nous mettons la Parole de Dieu en pratique, dans la mesure où nous imitons ce que Jésus a fait (et même davantage).

La foi implique l’amour, la vérité, la justice, la joie. Dans quelle mesure sommes-nous des instruments de l’amour, de la justice et de la joie qui viennent de Dieu ? C’est seulement de cette manière que nous pouvons montrer notre foi aux autres.

Dans la ville de Kinshasa, plusieurs frères et sœurs passent des heures et des jours dans des temples et sanctuaires pour adorer et prier. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir des hommes et des femmes adorer Dieu. Mais estce suffisant d’enfermer Dieu dans un sanctuaire sans le manifester aussi dans la vie et vis-à-vis de notre prochain ? La foi doit se manifester dans les actes. Si j’ai la foi en Dieu qui est amour, cela doit se manifester dans les œuvres de charité. Si j’ai la foi en Dieu qui est vérité, je dois être témoin de cette vérité. Si j’ai la foi en Dieu qui est pain de vie, je dois assurer le pain pour la vie des autres. Saint Jacques nous dit de mettre notre foi dans les œuvres. Jésus nous enseigne de prendre notre croix pour bien contempler la sienne. Qu’il nous accorde la grâce de comprendre l’immensité de son amour pour nous afin que nous aimions le monde par son cœur plein de compassion.

Père Crispin Mbala sj

Père Curé

[dropcap]P[/dropcap]our la semaine qui vient de s’écouler, nous vous proposons une légende qui peut aider à comprendre le témoignage que Jésus-Christ attend de chacun d’entre-nous : devenir des « christs ». En effet, la mission divine, en ce monde, ne peut s’accomplir que par nos yeux, nos mains, nos jambes, notre volonté, notre liberté… tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes.

« Au milieu des montagnes perchait un village perdu, au pied d’un immense rocher qui avait reçu de la nature les traits d’un visage d’homme, un homme bon et majestueux. Ce visage sculpté dans le roc dominait le petit village. On racontait dans le village qu’un jour viendrait un homme, tout semblable à la figure du rocher et qu’il établirait un royaume de paix et de bonheur ; on aimait bien raconter cette légende les jours de maladie et de diverses souffrances.Dans le village vivait un garçon qui rêvait de ce royaume attendu et qui le désirait de tout son cœur ; ses yeux et son esprit se tournaient continuellement vers la figure humaine du rocher. Les riverains du village le voyaient débout, dans l’encoignure de la porte, le regard tourné vers le rocher. Parfois, au milieu d’un jeu il s’arrêtait, regardait la figure et souriait: le jour où l’homme du rocher apparaîtrait serait assurément un jour de grand bonheur. L’enfant grandissait. Sur son visage, il y avait quelque chose de la paix et de la bonté qui marquaient l’image du rocher. Lorsqu’il devint adulte, les villageois remarquaient qu’il ressemblait de plus en plus à la figure du rocher… il était bon et noble de cœur. On réalisait que leur désir était accompli : un homme noble et majestueux était né parmi eux ; le règne de paix et de bonheur s’était instauré ».

Les légendes et autres contes peuvent manifester notre désir de voir advenir quelque chose que nous désirons le plus. Certains peuvent alléguer que ce ne sont là que des désirs ou des besoins refoulés qui peuplent nos nuits et nos jours de souffrance. Qu’à cela ne tienne! L’homme n’est pas fait en pièces détachées, comme le proclamait Bossuet (qui n’était pourtant pas superstitieux). Si nous appliquons une grille plus religieuse à cette légende, nous pouvons y voir une prière de supplication, faite de foi et de beaucoup d’espérance : Seigneur, qu’arrivent enfin des jours de paix et de bonheur ! Tu es le même hier, aujourd’hui et à jamais. Aurais-tu abandonné ton peuple qui est à Kinshasa ?

Comme à son habitude, Dieu répond par des voies qu’il choisit lui-même; il peut vouloir que chacun de nous devienne celui par qui doit advenir paix et bonheur pour les autres. C’est si difficile ? Commençons par de petites paix et par rendre heureux ceux qui sont autour de nous, dans la joie de la résurrection.

Des petits gestes d’amitié et de fraternité peuvent engendrer un immense bonheur insoupçonné.

Il faut s’y mettre pour réaliser que la figure du rocher est véritablement devenue l’homme de paix…qui veut le bonheur de tous.

Père Crispin Mbala sj

Père Curé

[dropcap]U[/dropcap]n maçon est-il plus important qu’un menuisier? Un PDG plus productif qu’un ouvrier ? Des questions de ce genre nous rendent perplexes à juste titre. Chacun doit utiliser ses talents pour contribuer à la vie d’une société. Et ce que l’on adore pour un temps peut s’avérer obsolète pour une autre époque.

Pour les chrétiens, le repère la Pentecôte. Jésus, en montant vers le Père, a promis, le Paraclet avec pour mission de rassembler et de soutenir l’Eglise en vue de sa rencontre ultime dans la mission éternel. C’est ainsi que l’Esprit Saint qui s’est déversé sur les disciples, le jour de la Pentecôte, a accordé différents dons à l’Eglise pour son édification, son unité et son témoignage en tant qu’épouse sans tâche. Tous ces dons accordés sont mis au service de l’Eglise pour lui permettre de purifier davantage et s’unir autour du roc sur lequel elle est fondée. Si quelqu’un utilise un don particulier pour sa propre gloriole, il est fort à parier qu’il s’agit d’un usurpateur ou tout au moins, d’un don qui n’a pas été voulu par Dieu.

A Kinshasa, de nombreuses personnes affirment posséder des dons exceptionnels pour la guérison, la prospérité et l’autorité. En quoi est-ce qu’un tel ministère rend gloire à Dieu ? Est-ce pour unir l’Eglise et magnifier la gloire de Dieu ? Est-ce pour le bien d’un grand nombre ou du commerce ?

Le peuple de Dieu croit aux dons qui viennent du Ciel ; il sait que Dieu aime son église et suscite de femmes et des hommes pour l’édifier, l’encadrer, la sanctifier pour qu’elle soit sans tâche au jour de la dernière rencontre.

C’est en ce sens qu’il faut revenir sur l’exhortation du Cardinal Fridolin Ambongo, Archevêque de Kinshasa lors de l’ouverture du 3e Congrès National du Renouveau Charismatique Catholique qui s’est tenu le 15 janvier 2020, à Kinshasa: Il faut se lever et marcher sous la mouvance de l’Esprit, en gardant notre identité, en pratiquant la charité, et en ayant toujours à cœur d’avancer au loin avec l’Esprit qui vivifie. Le Saint-Esprit nous explique ce que Dieu veut pour son Eglise ; il nous aide à chercher et à discerner la volonté de Dieu sur nous. Il fructifie les dons qu’il nous accorde pour nous apprêter à combattre le combat de la foi dans notre monde qui s’éloigne des enseignements du Christ. L’écoutons-nous ?

Au tout début de l’année pastorale, comme c’est notre cas, il est bon d’invoquer l’Esprit de Dieu, de l’entendre nous dire le chemin que nous devons emprunter. Il est profitable de savoir comment nous allons utiliser les dons reçus et dans un but précis. Mettons-nous à cette école pour que nos prières, nos pensées et nos actions soient toutes orientés vers une mission, un apostolat qui glorifie le Seigneur.

Père Crispin Mbala sj