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Saint du Jour

[dropcap]L[/dropcap]e Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l’Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

SAINT SATURNIN ET SES COMPAGNONS MARTYRS EN AFRIQUE

Il s’agit de quarante-neuf chrétiens arrêtés en 304 pour avoir participé à une Messe dominicale. Torturés, ils ne renient pas leur foi. L’un d’eux interrogé sur pourquoi ils avaient désobéi, répondit : « Sine dominico non possumus », « Nous ne pouvons pas vivre sans célébrer le jour du Seigneur ».

Saint Du Jour -

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NOTRE-DAME DE LOURDES

SAINT GRÉGOIRE II, PAPE

Pape de 715 à 731, Grégoire II est connu surtout pour l’évangélisation des peuples nordiques; il réussit à ramener les populations germaniques sous le pontificat de Rome au lieu de l’Empire d’Orient. Défenseur du culte des images sacrées, il œuvra beaucoup pour la défense des arts.

SAINT PASCAL 1ER, PAPE

Abbé de la basilique Saint Etienne, Pascal I fut le premier pape à promouvoir les missions dans les pays Scandinaves, de 817 à 824. Auteur d’interventions innovantes d’ordre social, il transféra les restes de nombreux martyrs des catacombes dans les églises de Rome pour en faciliter la vénération.

SAINTE SOTÈRE VIERGE ET MARTYRE À ROME SUR LA VIA APPIA

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SAINTE SCHOLASTIQUE, MONIALE, SŒUR DE SAINT BENOÎT

Sainte Scholastique, Sacro Speco de Subiaco«Put davantage celle qui aima davantage»

Le défi fut avec Benoît de Nurcie, et à le vaincre fut sa sœur jumelle, Scholastique, consacrée au Seigneur depuis sa tendre enfance. Ayant vécu à l’ombre du frère, père du monachisme occidental, elle fut fidèle interprète de sa Règle.

Scholastique, première moniale bénédictine, ayant vécu, probablement, entre 480 et 543, native de Nurcie, fut élève très docile de Benoît dans l’apprentissage de la sagesse du cœur, à tel point à dépasser son maître, comme le transmet saint Grégoire –le-Grand dans ses Dialogues, unique texte de référence avec peu d’allusions à la vie de cette Sainte, où on raconte en particulier un épisode, qui en révèle la personnalité humaine marquante et la profondeur spirituelle.

Le choix religieux sur les pas du frère

Selon ce qui est rapporté, Scholastique, fille d’Eutropio, descendant de l’ancienne famille sénatoriale romaine des Anicii, et de Claudia, morte tout de suite après la naissance des jumeaux, fut envoyée à l’âge de 12 ans à Rome, ensemble avec son frère, tous deux furent profondément perturbés par la vie dissolue qu’on menait dans cette ville. Benoît le premier se retira dans un ermitage alors que Scholastique, restée héritière du patrimoine familial, et manifestant un détachement des biens terrestres, demanda au père de pouvoir se consacrer à la vie religieuse, en entrant d’abord dans un monastère près de Nurcie, puis à Subiaco, en suivant le frère qui avait fondé l’Abbaye de Montecassino. Ici, seulement à sept kilomètres de distance, elle fonda le monastère de Piumarole, où ensemble avec des consœurs suivit la Règle de saint Benoît, donnant ainsi origine au rameau féminin de l’Ordre bénédictin.

La règle du silence

Scholastique avait l’habitude de recommander l’observation de la règle du silence, et d’éviter la conversation avec des personnes étrangères au monastère, même s’il s’agit de visiteurs dévots. Elle avait l’habitude de répéter: «Se taire ou parler de Dieu, carquelle chose en ce monde mérite qu’on en parle?» Mais Scholastique aime parler  de Dieu surtout avec le frère Benoît, qu’elle rencontre une fois par an. L’endroit de ces entretiens spirituels est une dépendance située à mi-chemin entre les deux monastères.

Le miracle qui défie Benoît

Grégoire raconte qu’à la dernière de ces rencontres, le 6 février 543, peu de temps avant sa mort, Scholastique demanda au frère de pouvoir prolonger l’entretien jusqu’au lendemain matin, mais Benoît s’y opposa pour ne pas violer la Règle. Scholastique implora alors le Seigneur, en fondant en larmes, de ne pas faire partir le

frère: tout de suite après, une tempête inattendue avec un vent violent contraignit Benoît à rester, et ainsi la sœur et le frère continuèrent à s’entretenir toute la nuit.

Il faut noter que la première réaction de Benoît face à l’averse inattendue fut la contrariété.

«Dieu tout puissant te pardonne, ma sœur. Qu’as-tu fait» et Scholastique répondit: «Tu vois, moi je t’ai supplié, et lui m’a exaucée. A présent tu peux partirlaisse-moi et retourne au monastère». C’est une revanche de la sœur qui ne put déplaire au frère bien-aimé, justement c’est lui qui avait enseigné à s’adresser dans les difficultés à Celui à qui tout est possible. Voilà ce qui est remarquable dans les dons féminins de Scholastique, la douceur, la constance et aussi l’audace pour obtenir ce qu’elle désire ardemment.

Unis dans la vie et dans la mort

Trois jours après cette rencontre, d’après le récit de Grégoire, Benoît eut la nouvelle de la mort de sa sœur dans un songe divin: il vit l’âme de sa sœur monter au ciel sous la forme d’une colombe blanche. Il voulut donc l’ensevelir dans la tombe qu’il avait préparée pour lui et où il sera aussi enterré, peu de temps après. «Comme leur esprit était toujours uni en Dieu, de la même manière leurs corps  furent réunis dans la même tombe».

SAINTS ZOTIQUE, IRÉNÉE, HYACINTHE ET AMANCE MARTYRS À ROME

A ces trois martyrs est souvent associé saint Irénée, lui aussi martyr des persécutions de Dioclétien, entre la fin du III et le début du IV siècle. Enterrées dans des anciens cimetières le long de la via Labicana, leurs dépouilles furent transférées dans la basilique sainte Praxède par Pascal I.

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SAINTE APOLLINE, MARTYRE À ALEXANDRIE

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SAINT JÉRÔME EMILIEN, FONDATEUR DES CLERCS RÉGULIERS DE SOMASQUE, PATRON DES ORPHELINS

Saint Jérôme Emilien, Daniele Crespi

«Commence dès maintenant à être ce que tu seras demain»

Quatrième enfant de la noble famille déchue des Emiliani, comme tous les jeunes vénitiens du XVI Jérôme rêvait la carrière militaire, aussi parce que c’était la plus rémunératrice. On sait très peu de choses sur sa vie avant l’enrôlement en 1509; cependant, on sait qu’â l’âge d’environ dix ans, son père se donna la mort.

La prison et la conversion

En 1511, lors du siège de Castelnuovo de Quero, au bord du Piave, il est fait prisonnier par l’ennemi et l’expérience de la détention, même si elle n’a duré que trente jours, le transforme profondément. Dans la faim, la douleur, la peur pour sa vie, Jérôme retrouve les mots pour prier et adresse ses requêtes spécifiquement à la Vierge Marie, à laquelle il promet de se convertir en échange de la liberté. Une fois sorti de prison il trouve refuge à Trévise, mais il n’oublie pas le vœu fait à la Vierge Marie et, en se confiant à un prêtre et en commençant aussi à lire la Bible, il commence à changer son cœur.

Au service des derniers

La première occasion que Jérôme trouve pour mettre en pratique son nouvel être est l’épidémie de peste qui frappe Venise en 1528. Avec un groupe de volontaires il parcourt la ville pour porter réconfort aux malades, auxquels il consacre tous ses biens. Lui-même est contaminé par la maladie, mais il en guérit prodigieusement. Il commence ainsi son cheminement de charité qui sera toujours adressée aux plus besogneux, mais tout d’abord aux orphelins.

Consacrer sa vie aux orphelins

Quand son frère Luc meurt en laissant orphelins ses trois, neveux, Jérôme en prend la charge, et c’est là que naît l’ intuitions de sa vie: créer une association qui s’occupe expressément des jeunes restés sans famille et se charge de leur instruction. C’est ainsi qu’en 1533 naît à Bergame la Compagnie des Serviteurs des Pauvres, engagés dans la défense des orphelins de guerre, les plus faibles et sans-défense parmi les derniers; pour eux, Jérôme crée une école d’arts et métiers à laquelle il adjoint l’enseignement du catéchisme suivant une méthode innovatrice à l’époque qui avait comme programme fondamental prière et travail, les points cardinaux qui anoblissent l’homme.

La mort et la diffusion de l’œuvre

La Compagnie de originale deviendra ensuite Congrégation, jusqu’au moment où Pie V l’élèvera en 1568 au rang d’Ordre, dont les religieux seront appelés Clercs Réguliers de Somasque, du nom de la localité que l’archevêque de Milan avait confiée à Jérôme et d’où tout était parti. Dans le charisme des Somasques il y a la dévotion à Marie, vénérée comme «Mater orphanorum». Cependant , Jérôme à ce moment était déjà mort de la peste en 1537. Canonisé en 1767, depuis 1928 il est le Saint Patron de la jeunesse abandonnée.

SAINTE JOSÉPHINE BAKHITA, VIERGE

Bakhita

Cette fillette n’avait jamais porté un vêtement depuis le jour où deux individus louches avaient débouché du néant dans les champs en lui barrant le passage et en lui braquant un coutelas au flanc, pour ensuite l’enlever comme on vole une poule d’un poulailler. Ce jour où sa vie est entrée dans un cauchemar, cette fillette de 9 ans, par la peur, oublie tout, jusqu’à son propre nom, celui de maman et papa avec qui elle vivait sereine.

Esclave

Ainsi les marchands arabes d’esclaves y pensent, non pas à la vêtir mais à la rebaptiser. Ils l’appellent «Bakhita», «chanceuse». Atroce dérision pour cette petite née en 1869 dans un village du Darfour, au Sud Soudan, devenue maintenant simple marchandise humaine qui passe de main en main sur les marchés de El Obeid et Khartoum. Un jour, alors qu’elle est au service d’un général turc, on lui inflige un «tatouage» à l’aide d’une lame sur le corps, 114 scarifications, et recouvertes de sel pour qu’elles restent ainsi bien visibles…

La lumière

Bakhita survit à tout et un jour un rayon de lumière illumine l’enfer. Calixte Legnami, agent consulaire l’achète des mains des trafiquants de Khartoum et ce jour là Bakhita-Chanceuse porte pour la première fois un vêtement, entre dans une maison, la porte est fermée et ainsi les 10 ans de brutalités inexprimables restent sur le seuil. Cette oasis dure deux ans quand le fonctionnaire italien, qui la traite avec affection, est contraint à regagner son pays sous la pression de la révolution mahdiste. Bakhita se souviendra de ce moment: « J’ai osé le prier de m’emmener avec lui en Italie ».Calixte Legnami accepte et en 1884 Bakhita débarque sur la péninsule où un destin inimaginable attend la petite ex-esclave. Elle devient la nurse d’Alice, la fille des époux Michieli, amis des Legnami qui habitent à Zianigo, bourgade de Mirano Veneto.

Sœur «Moretta Petite Noire»

En 1888 le couple chez qui elle vit doit partir pour l’Afrique et pendant 9 mois Bakhita et Alice sont confiées aux Sœurs Canossiennes de Venise. Après le corps, Bakhita commence à revêtir aussi son âme. Elle connaît Jésus, apprend le catéchisme et le 9 janvier 1890 Bakhita reçoit le baptême, la confirmation et la première communion des mains du patriarche de Venise avec comme prénoms Joséphine, Marguerite, Chanceuse. En 1893 elle entre au noviciat des Canossiennes et trois ans après elle prononce les vœux et pendant 45 ans elle sera cuisinière, sacristine et surtout portière du couvent de Schio, où elle apprendra à connaître les gens et les gens à apprécier son doux sourire, sa bonté et la foi de cette « Morèta », « Moretta (petite Noire) et les petits garçons à blaguer avec elle en disant vouloir goûter la suora di cioccolata « la sœur de chocolat ».

J’embrasse les mains aux négriers

Pour toute la ville de Schio c’est une journée de deuil lorsque Joséphine Bakhita meurt le 8 février 1947 à cause dune pneumonie. Chanceuse, sa vie l’a vraiment été, elle le dira elle-même: «Si je rencontrais ces négriers qui m’ont enlevée et aussi ceux qui m’ont torturée, je me mettrais à genoux pour leur embrasser les mains, car si ceci ne fût pas arrivé, je ne serais pas chrétienne et religieuse ».

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SAINT RICHARD

Noble anglais, vécut au VIII siècle, père de trois saints: Villibaldo, Vunibaldo et Valburga, évangélisateurs en Allemagne. Homme de prière, avec une dévotion pour la Sainte Famille. Pèlerin à Rome, il meurt sur le chemin du retour à Lucques, où il est enterré dans la basilique de S. Frediano.

BIENHEUREUX PIE IX, PAPE

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SAINT FABIEN, PAPE ET MARTYR

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Pape pendant 14 ans, Fabien entretient les rapports avec les chrétiens d’Orient; il divise Rome en sept diaconies pour l’assistance aux pauvres. Lors des persécutions de Dèce, Fabien est emprisonné et meurt de faim en 250. Il est vénéré en martyr dans le cimetière de Saint Calixte sur la via Appia.

SAINT SÉBASTIEN, MARTYR

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Né à Milan, il devient un officier supérieur de l’armée impériale, estimé pour ses capacités par Dioclétien, qui ne soupçonnait pas qu’il fût chrétien. Il aide en cachette les chrétiens emprisonnés et convertit militaires et nobles. Découvert, il est condamné et flagellé à mort.

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SAINT GERMANICUS, MARTYR DE PHILADELPHIE


Jeune disciple de S. Polycarpe, il est l’un des 11 chrétiens de Philadelphie, dans la Turquie actuelle, donnés en nourriture aux bêtes fauves pendant les persécutions au IIème siècle. Invité à renier sa foi il exhorte avec d’avantage de force ses compagnons à donner leur vie pour Jésus.


SAINT JEAN , ÉVÊQUE DE RAVENNE


Alors que tout le pays est ravagé par la guerre contre les Lombard, à Ravenne c’est Jean, un saint évêque, qui s’occupe remarquablement des nécessités de son peuple et de son Eglise. Le Pape Grégoire le Grand lui envoie le livre de la Règle pastorale. Il meurt en 595.


SAINTS MARIUS, MARTHE, AUDIFAX ET ABACHUM, MARTYRS À ROME SUR LA VIA CORNELIA